L'école des mines de Pesey (Mont-Blancs)

L’école des mines de Peysey Nancroix

Un acte du 19 brumaire an II (1794) avait déclaré les mines propriété nationale faisant suite à l'émigration de ses propriétaires, c'est-à-dire des membres de la Société Savoyarde, présidée par le Marquis de Cordon, Baron de la Tour. Si l'importance du gisement, justifiait la création de cette Ecole Pratique, la situation de la mine présentait d'énormes inconvénients. La rigueur du climat et l'abondance des chutes de neige pendant un hiver d'au moins cinq mois, résultant de son altitude élevée (1.573 mètres au-dessus du niveau de la mer), la difficulté des communications assurées par un simple chemin muletier depuis la vallée de l'Isère, ne permirent pas d'établir sur place le siège de l'enseignement technique qui fut fixé à Moûtiers, dans les bâtiments nationalisés de l'ancien séminaire. L’école de Pesey est créé à partir du 12 février 1802 supprimant l’école de Paris est créant une autre école celle de Geislautern ( Sarre). En ce qui concerne le charbon l’expérience sarroise tournera court mais la chute de napoléon interviendra avant que toute école ait pu être crée par contre celle de Pesey grâce au dynamisme d’un mineur allemand Johan Gottlieb Schreiber qui avait été recruté par Louis XVI pour prospecter divers métaux en particulier argentifère dans les alpes avait trouvé des filons mais du côté de Moutiers en Tarentaise pas loin de Nancroix et Pesey . Dès l’arrêté ministériel élèves et professeurs partent avec armes et bagages vers la Savoie ou ils resteront jusqu’en 1814. Schreiber sera assisté de de trois professeurs: Baillet, pour l'exploitation; Hassenfratz, pour la docimasie et la métallurgie, et Brochant pour la minéralogie et la géologie. 70 ingénieurs ont été formés. les cours se dérouleront à Moutiers. 1814 la France perd la Savoie qui passe dans les mains du royaume de Sardaigne, celui-ci récupère l’école qui devient dès lors alors la première école des mines italienne, rattaché au Piémont et à Turin toutefois l’essentiel des collections reviendra en France
(Note : Les premiers filons avaient été découvert en 1644 dont celui de galène sulfure de plomb argentifère) .